La République populaire du Kampuchéa (RPK) a vu le jour en 1979.
Après la chute du régime des Khmers rouges au Cambodge. République populaire du Kampuchéa. Dirigée par le Parti révolutionnaire du peuple du Kampuchéa (PRPK), anciennement connu sous le nom de Parti du Kampuchéa démocratique (PKD), la RPK était un régime communiste soutenu par le Vietnam, qui avait envahi le Cambodge pour renverser les Khmers rouges en raison de leurs violations des droits de l’homme.
Sous la RPK, le pays a entrepris une période de reconstruction après les atrocités commises par les Khmers rouges.
Le gouvernement vietnamien a joué un rôle important dans la gouvernance du pays, ce qui a parfois suscité des tensions avec certaines factions cambodgiennes.
Politiquement, la RPK était dirigée par Heng Samrin, un ancien combattant des Khmers rouges ayant rejoint les forces vietnamiennes. Le régime était lié au bloc communiste et bénéficiait du soutien financier et militaire de l’Union soviétique et du Vietnam.
République populaire du Kampuchéa. Sur le plan économique
La RPK a mis en place des réformes socialistes telles que la collectivisation des terres et la nationalisation des industries. Bien que moins radicales que les mesures des Khmers rouges, ces politiques ont permis au pays de connaître une certaine stabilité économique.

La RPK a également dû faire face à la résistance des Khmers rouges.
Ont continué à mener des attaques guérilleros. Cette lutte a engendré des affrontements violents et une instabilité dans certaines régions du Cambodge.
Sur la scène internationale, la RPK a été l’objet de controverses. Alors que certains pays comme la Chine et les États-Unis soutenaient les Khmers rouges, d’autres comme l’Union soviétique reconnaissaient la légitimité du gouvernement de la RPK.
En 1989, le retrait des troupes vietnamiennes du Cambodge a marqué la fin de la RPK. Cela a ouvert la voie aux Accords de Paris en 1991, qui ont permis une transition pacifique vers un gouvernement intérimaire et des élections démocratiques. La RPK a joué un rôle majeur dans l’histoire cambodgienne en tant que régime post-Khmers rouges, posant les bases de la reconstruction et de la stabilisation du pays.